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RAGONDINA, ET L'OPPRESSION NE PASSERA PAS !!!

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Extrait de Ragondinà Le Retour de Merry




Un grondement sourd à peine rythmé par les pas de Rose embrumait Hobbitebourg. Celui-ci marchait, de plus en plus vite, gagné par l'excitation... Apercevant la photographie d'un palmier, il se prit à rêver à un voyage, un long et beau voyage... aux côtés de celle qu'il rejoignait. Après avoir longtemps marché, il arriva enfin devant la maison.

  Sans attendre, il sonna. Quelques secondes s'écoulèrent. Les tempes de Rose battaient. Comme personne n'ouvrait, il sonna une nouvelle fois. Mais rien ne se passa. Il frappa, sonna, frappa, sonna encore et encore... puis il décida d'attendre.
  Il attendit une heure. Puis deux. Au bout de trois heures, désespéré, il se leva, et après avoir sonné une dernière fois, tourna les talons et s'en alla. Mais à peine fut-il en route qu'un bruit de verrou attira son attention. Il fit volte-face, et aperçut Merry sur le pas de la porte.
  - Je... excuse-moi, dit-elle. Je suis désolée, je... je...
  - Tu es si hystérique, la coupa Rose.
  - Entre, ajouta Merry.
  Rose la suivit jusqu'au salon.
  - Assieds-toi, fit Merry.
  Il se laissa tomber dans un fauteuil et poussa un soupir d'aise. Merry vint s'asseoir près de lui.
  - Alors, que racontes-tu?
  - Euh... rien, rien de bien spécial.
  Rose semblait ailleurs. Son amie s'en aperçut et lui demanda s'il allait bien.
  - Oui, je vais bien! En fait...
  - En fait?
  - En fait, j'ai simplement envie de t'embrasser.
  Merry eut un sursaut.
  - Me... mais... moi?
  - Oui.
  Un silence s'ensuivit. Rose comprit qu'il était allé trop loin.
  - Excuse-moi, Merry, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça.
  - Tu ne le sais pas?
  - Euh... à vrai dire, euh... enfin, je voulais dire que...
  - Est-ce que tu étais sérieux? Le coupa Merry.
  Il hésita.
  - Je suppose que non. J'ai sûrement dit ceci sans réfléchir. Je suis désolé.
  - Rose...
  - Je suis désolé, oublie-ça.
  - Rose, embrasse-moi...
  Cette fois-ci, ce fut lui qui sursauta. Après un moment, sans mot dire, il approcha ses lèvres de celles de Merry. Puis, dans le silence de cette maison tranquille, au milieu d'une journée comme les autres, ils s'embrassèrent pour la première fois. Après avoir repris ses esprits, Rose lança:
  - Tu sais, je...
  - Chut... fit Merry.
  - Je...
  - Il n'y a pas de mots...
  - Si...
  - Non...
  - Si... je t'aime, Merry.
  Celle-ci fut prise d'un sanglot:
  - C'est vrai? Oh... moi... moi aussi mon amour!  
  - Voici neuf mois que je t'ai rencontrée... neuf mois... en neuf mois, on peut avoir un enfant... on change trois fois de saison... et tu es la seule personne que j'aie jamais aimée.
  - Voyons... tu vas me faire rougir, murmura Merry.
  - Pourquoi? S'écria-t-il. Tu es la personne la plus sadique que je n'ai jamais connue! La plus sadique de tout Hobbitebourg! Les gens ne t'arrivent pas à la cheville.
  - Mais et toi, tu es si nutellique...
  - Cela n'est rien à côté de toi. Lorsque je t'embrasse, j'ai l'impression que je m'envole. Quand je te quitte, j'ai l'impression que mon coeur se fait piétiner par un féroce canard, ou transpercer par mille lances empoisonnées.
  - Mais toi aussi, Rose, tu as beaucoup de qualités...
  - Embrassons-nous encore... souffla Rose.
  Ils s'embrassèrent donc. Au loin, on entendait ''Macho Man'' de Village People. D'où cela venait-il? Quelle importance, du moment que c'était là. Bientôt, la musique, l'amour, les entraînèrent dans un tourbillon sans fin. Il n'y avait plus de plafond, plus de mur. Hobbitebourg était loin. Ils virent passer un hêtre, au dessous d'eux. Puis deux. Maintenant, ils étaient sur la mer. Ils frissonnèrent... était-ce le vent qui s'était levé et qui faisait frémir un peu leur peau? Quelques nuages voilèrent le ciel. A mesure que les notes s'envolaient, la musique devenait de plus en plus belle, et le ciel de plus en plus gris. On se serait cru dans un tableau de Picasso. Des larmes de joie dans la voix, la musique jouait. Quelques gouttelettes de pluie vinrent alors troubler cet océan, tels des pizzicatos que le vent sifflant emportait au loin avant de les renvoyer à la figure des amoureux. Après quelques instants les gouttes grossirent, s'écrasant lourdement sur la surface de l'eau. Merry, que la folie saisissait, se voyait manger au milieu des éclairs... Plus la musique jouait plus le temps s'agitait, plus le ciel s'assombrissait, plus les vagues grandissaient, se brisant bientôt contre leurs pieds dans une explosion d'écume crépitante, poussées par des bourrasques assassines... leur baiser dansait sur cet air tourmenté, cet océan symphonique, cet opéra dramatique, les vagues étaient à présent immenses et la pluie tranchait le ciel plus sombre que la plus noire des nuits, c'était affreusement grand et terriblement beau, si beau que ça faisait mal, la musique hurlait sa douleur, de plus en plus fort, les notes tourbillonnaient, le vent devenait tornade, les vagues devenaient rouleaux, les amants tournoyaient, autour de leurs bouches, autour de leurs mains... et tout s'arrêta soudain.
  - Marions-nous...
  - Pourquoi n'est-ce pas déjà fait?
  Ils rirent. Ils étaient heureux.
  Toute la nuit, ils restèrent enlacés, à parler, ou à s'embrasser.
  - Je t'ai déjà parlé de Ragondinà? Demanda Rose.
  - Non.
  - Il m'a dit un jour que je ne pourrais jamais séduire qui que ce soit, même une folle.
  - Il ne faut pas écouter ce genre d'idioties... comment pouvait-il te dire ça, à toi, qui es si... nu!
  - Tu ne le connais pas. Sa bêtise dépasse l'entendement.
  - Je veux bien te croire!
Dans un sourire, un souffle, un battement de cils, ils se dirent ''je t'aime''. Ce sourire brille encore au fin fond des étoiles... ce souffle chante encore dans les hautes couches de l'atmosphère... ce battement de cils scintille toujours quelque part. Ils s'aiment.

Ecrit par Pippin, le Mercredi 20 Octobre 2004, 17:42 dans la rubrique "Qui sommes nous ?".
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